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Par abus de langage, nous appelons métaux lourds, les « éléments traces » tels que les métaux à l’état de trace (mercure, plomb, etc.) mais aussi les éléments non métalliques comme l’arsenic. Ces molécules sont naturellement présentes sur notre planète (le plomb ou l’arsenic dans la croûte terrestre), issues de la combustion du charbon et du pétrole mais aussi de l’incinération des ordures ménagères. La toxicité de ces éléments est dépendante de leur composé et de leur concentration. Ils peuvent être nécessaires à la vie comme fortement dangereux pour l'Homme.
Méthode de détection
ICP-OES
Volume nécessaire
50ml
Délai de l’analyse
10 jours ouvrés
Demande de devis
Le Plomb
Il peut engendrer des troubles du système nerveux (appelé saturnisme), une affection du foie et des reins. Il est classé comme potentiellement cancérogène chez l’Homme.
Le cadmium
Il peut provoquer des affections respiratoires et des troubles rénaux. Il est classé comme cancérogène pour l’Homme ; des études ont montré une augmentation de la mortalité par cancer du poumon.
L’arsenic
Il peut entraîner des lésions cutanées, des troubles digestifs ainsi qu’une augmentation du risque de mortalité par accident cardiovasculaire. De même, il est classé comme cancérogène pour l’Homme (cancer des voies respiratoires).
Le mercure
Il peut donner des troubles du système nerveux (mémoire, fonctions sensorielles de coordination), des fonctions rénales et du système endocrinien. Il a de plus été démontré sa cytotoxicité sur des cellules souches du système nerveux.
Le laboratoire d’ingésciences mesure les taux de ces métaux lourds dans leurs produits pour les fabricants d’e-liquides et d’arômes. L’objectif est de s’assurer que le produit vaporisé ne contient pas de doses dangereuses et toxiques de métaux pour le consommateur. L’absence de métaux lourds est également un critère important pour l’obtention de la certification AFNOR XP D90-300 partie 2 relative à la qualité des e-liquides.
En se basant sur le respect de la norme française AFNOR XP D90-300 partie 3 relative aux analyses d’émission, ingésciences analyse la vapeur issue de la vaporisation des e-liquides pour s’assurer que les parties métalliques de la cigarette électronique ne re-larguent pas des quantités importantes de métaux lors de leur chauffe. En effet, le phénomène de chauffe dilate le métal pouvant migrer et se retrouver dans la vapeur inspirée par le consommateur.
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