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L’eau peut être un composant résiduel présent dans des matières premières, une impureté issue du processus de fabrication ou encore un ingrédient présent dans le produit fini. Pour chaque cas, il est nécessaire pour un fabricant d’e-liquide de connaître la teneur en eau de son produit ou dans ses matières premières.
Méthode de détection
Karl Fischer
Volume nécessaire
10ml
Délai de l’analyse
3 jours ouvrés
Demande de devis
Cette analyse peut intervenir à toutes les étapes de fabrication d’un e-liquide, allant du développement d’une recette à la vérification du produit fini avant sa mise sur le marché. Cette prestation assure le respect des procédés de fabrication et contrôle de la stabilité du produit dans le temps.
Le laboratoire ingésciences réalise cette analyse à l’aide d’un titreur Karl Fischer. Cette technique permet une analyse précise et fiable de la teneur en eau. La méthode Karl Fischer est utilisée pour de nombreuses autres substances comme référence. C’est un protocole d’analyse chimique basé sur l’oxydation du dioxyde de soufre par l’iode dans une solution d’hydroxyde de méthane. Dans le protocole coulométrique, l’iode participant à la réaction est générée directement dans la cellule de titrage par une oxydation électrochimique de l’iodure jusqu’à ce que l’iode non réactive soit détectée. La loi de Faraday peut être utilisée pour calculer la quantité d’iode générée à partir de la quantité d’électricité requise.
L’eau est un composant résiduel provenant des produits utilisés pour la fabrication des e-liquides pour cigarette électronique. Certains fabricants auraient tendance à en rajouter de l’ordre de 1-10% afin de liquéfier le e-liquide.
Pour information, si la quantité d’eau présente dans les e-liquides est trop importante, alors celle-ci défavorise la vaporisation d’un e-liquide.
Depuis 2016, les fabricants d’e-liquides pour cigarette électronique doivent impérativement déclarer sur une plateforme européenne de notification la composition de tous les produits contenant de la nicotine. Il s’agit de la TPD, la directive européenne sur les produits du tabac. Pour répondre à ses obligations, l’ensemble des composants d’un liquide nicotiné ayant une concentration supérieure à 0,1% doivent être connu et quantifié. Il est donc nécessaire de connaître la concentration d’eau dans le produit et dans ses émissions afin de pouvoir réaliser cette déclaration.
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