Une étude réalisée par notre équipe scientifique
Depuis quelques années, les produits du vapotage aux flaveurs sucrées sont de plus en plus plébiscités par les vapoteurs et plus particulièrement les jeunes utilisateurs.
En réponse à cette forte demande, certains fabricants de liquides ont choisi d’utiliser le sucralose dans la composition de leurs produits, en raison des propriétés physico-chimiques et de l’intensité du goût sucré de cet édulcorant de synthèse.
Un faux ami ?
Le sucralose (E955) est majoritairement utilisé en substitution aux sucres dans les produits agroalimentaires. Ce composé organochloré obtenu par chloration sélective du sucrose (sucre de table) possède un pouvoir sucrant entre 400 et 700 fois plus intense que ce dernier.
La norme française d’application volontaire XP-D90-300 partie-2, relative aux exigences de composition et de fabrication des liquides à vapoter, établit une liste d’édulcorants dont l’utilisation est proscrite ou limitée. A l’heure actuelle, le sucralose ne figure pas dans cette liste.
Pourtant, le nouveau mode de consommation de la molécule proposé par la démocratisation des produits du vapotage sucrés pose de nouvelles problématiques par rapport à son usage agroalimentaire.
Le sucralose est-il stable dans les conditions de chauffe proposées par un dispositif de vapotage ? Quelles sont les conséquences toxicologiques de sa présence dans un liquide pour le vapoteur ? Les bénéfices de son utilisation dans les produits du vapotage sont-ils plus importants que les risques qu’elle engendre ?
Une étude pour mieux comprendre
Aussi, le laboratoire Ingésciences a souhaité réaliser une étude pour tenter de répondre à ces interrogations. La première partie de l’étude se propose d’explorer, à travers une synthèse bibliographique, les aspects toxicologiques liés à la consommation de sucralose et plus particulièrement ceux associés à son usage dans la vape. Dans la seconde partie, les données de la littérature seront confrontées à l’étude expérimentale menée au sein du laboratoire visant à observer le comportement du sucralose lors de sa vaporisation via différents vaporisateurs personnels.
Gurvan
25 Août 2020, 15:21
Je crois qu’il y a une légère faute d’orthographe au la phrase « La DJT pour une femme de 63 kg29 est donc de 126 μg/j et 154/j μg pour un homme de 77 kg par ingestion.»
C’est 154μg/j