La Journée Mondiale Sans Tabac, une date clé dans la lutte contre le tabagisme
Chaque année, le 31 mai se déroule un événement d’envergure internationale : la journée mondiale sans tabac.
Placée sous l’égide de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), cette journée a pour vocation de communiquer largement sur les dangers de la combustion du tabac. C’est aussi l’occasion de sensibiliser l’opinion publique en rappelant les terribles chiffres de l’industrie mortifère de la cigarette :
- 80 000 décès chaque année en France
- 10 millions de victimes dans le monde
Le tabagisme et ses effets restent aujourd’hui la première cause de décès évitables dans le monde. Pourtant des alternatives existent et parmi elles, les produits du vapotage occupent une place de plus en plus prépondérante.
Si curieusement, l’OMS tend à maintenir un avis défavorable sur la vape, l’organisation internationale ne peut nier le formidable essor de cet outil de santé publique dont l’efficacité fait maintenant consensus auprès d’une grande partie de la communauté scientifique sensibilisée à la lutte contre le tabagisme.
Bien que relativement récente, on possède aujourd’hui plus de 10 ans de recul sur cette pratique qui compte de plus en plus d’adeptes. La vape est d’ailleurs un domaine de recherche dynamique qui dénombre déjà plusieurs milliers d’études consacrées au sujet. C’est aussi l’un des principaux axes de développement des pôles de recherche et d’analyse d’ingésciences.
Faire progresser la recherche sur les alternatives à la combustion
Cette année, ingésciences a choisi la journée symbolique du 31 mai pour lancer une grande étude internationale sur la vape. L’objectif de celle-ci est d’observer les différents ressentis des vapoteurs.
Aujourd’hui, la pluralité des dispositifs, des e-liquides et des comportements des vapoteurs complexifient les recherches dans ce domaine. De plus, si l’évaluation des risques reste le principal axe d’étude, elle est limitée généralement à l’observation des paramètres physiques et/ou chimiques. Il existe très peu de données sur des paramètres parfois plus subjectifs comme le ressenti des consommateurs.
Par ailleurs, les tests réalisés en laboratoire sont, bien souvent, peu représentatifs des comportements et des pratiques des utilisateurs. En effet, la plupart des expériences sont menées à l’aide de machines simulant le comportant d’un vapoteur. Les chercheurs se focalisent ainsi sur la production et la recherche d’éléments de dégradation présents dans la vapeur.
Toutefois, ces expériences ne prennent pas en compte les paramètres comportementaux comme les perceptions et les goûts de l’utilisateur. Ce sont pourtant des facteurs capitaux comme le montre la publication récente de J. DiPiazza, P. Caponnetto, G. Askin, P. Christos, M. Lyc Psysc Maglia, R. Gautam, S. Roche & R. Polos, Sensory experiences and cues among E-cigarette users, Harm Reduction Journal (2020). Dans celle-ci les auteurs ont constaté qu’une perception agréable lors du vapotage contribue grandement à l’efficacité du sevrage tabagique par la cigarette électronique.
Dans le même sens, un goût âcre ou brûlé, une vapeur trop dense ou à l’inverse inexistante sont des indicateurs précieux pour un vapoteur. Ils sont bien souvent le signe d’un mauvais réglage, d’une puissance non-adaptée voire d’une défaillance qui avertissent instantanément l’utilisateur d’un potentiel risque. Dans le cadre d’études réalisées en laboratoire, les utilisateurs sont bien souvent remplacés par des robots qui, eux, n’ont pas cette faculté de perception et surtout d’interprétation.
Une expérience inédite proposée par ingésciences : Vape Sensory Experience
L’intérêt de l’étude proposée par ingésciences est de mettre le vapoteur au cœur de cette réflexion en lui proposant de varier la puissance de son dispositif et d’en observer lui-même les effets.
Si le caractère subjectif de cette étude est incontestable, elle devrait néanmoins permettre de comprendre et de classifier avec plus de précisions les différentes perceptions d’un vapoteur selon la variation des paramètres physiques.
En amont de l’expérience, l’utilisateur est invité à renseigner de manière anonyme certaines informations permettant d’évaluer son profil telles que :
- Son passif de fumeur
- La référence commerciale de son dispositif*
- La référence commerciale de son e-liquide*
- Ses habitudes de consommation (puissance appliquée, résistance utilisé, consommation moyenne …)
- Son type d’inhalation (directe ou indirecte)
- Son âge, sexe et pays.
L’étape suivante consiste à permettre au vapoteur d’évaluer son ressenti lors de la vaporisation de son e-liquide en variant la puissance appliquée (de 2 watts en 2 watts). Pour cela, le ressenti est évalué grâce à 4 critères différents :
- la perception de la flaveur (elle désigne les sensations à la fois olfactives et gustatives perçues lors du vapotage),
- la densité de la vapeur
- la température de la vapeur
- la densité du Hit
Tout au long de Vape Sensory Experience, l’utilisateur est guidé par une échelle d’évaluation des perceptions comprise entre 1 et 5.
Si dans un premier temps, l’expérience est réservée à un public de professionnels avertis, elle sera très bientôt proposée à tous les vapoteurs volontaires.
Avec la compilation de ces données, l’équipe de recherche d’ingésciences souhaite pouvoir approfondir l’état des connaissances sur les produits du vapotage et publier des études démontrant que la perception du vapoteur est corrélable avec l’observation de l’influence des phénomènes physiques.
* pour simplifier l’étude, il est demandé aux testeurs de ne renseigner qu’une seule référence de matériel et d’e-liquide.
Ingésciences propose aux vapoteurs de participer à une étude | Vaping Post
5 Juin 2021, 16:53
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